|
|
|
|
|
Meurtre à l'extincteur
07/10/2006 11:48
Pour éteindre le feu au cul de Marilou Un soir n'en pouvant plus de jalousie J'ai couru au couloir de l'hôtel décrocher de son clou L'extincteur d'incendie Brandissant le cylindre D'acier je frappe paf et Marilou se met à geindre De son crâne fendu s'échappe un sang vermeil Identique au rouge sanglant de l'appareil Elle a sur le lino Un dernier soubresaut Une ultime secousse J'appuie sur la manette Le corps de Marilou disparaît sous la mousse.
Serge Gainsbourg, 1976.
| |
|
|
|
|
|
|
|
L'impression qu'il ne se passera plus rien.
22/10/2006 22:15
PENSEES SUR DES ANNEES…
Avez-vous déjà eu l’impression d’être seul, comme perdu au milieu des autres ? L’impression de parlez le même langage sans le parler vraiment, que les néons du plafond vous couvrent de noir ? L’impression que vous pourriez crever la gueule sur le trottoir , sans personne pour s’émouvoir.
La théière fume, alors je me lève et me laisse tomber sur une chaise de mauvaise facture, le thé est chaud et sucré, comme les mains d’une fille, de quelqu’un, de quelque chose. j’osais espérer comprendre un jour où pouvait elle être, mon ablation. M’avait t’on soustrait la santé ? le savoir ? le moral ? bah ! Sûrement les trois, le thé est bu, je me replonge dans mon lit, des miettes de vie ça et là, une fille, un chagrin, une fille. Sans bouger les ailes je n’y comprends plus grand chose, je suis seul, le téléphone aura beau sonner je me sentirai seul, de toute façon il ne sonne plus depuis longtemps, elle est partie, mon sourire avec, mon sourire se transforme en rictus inquiétant. Chaleur caniculaire dans la pièce, je tremble de froid, elle est partie.
Alors la première question se poser serait la suivante, le célèbre pourquoi ! Pourquoi ? Pourquoi peut ètre parce qu’elle eu la jambe peu scrupuleuse, ou simplement par manque d’envie, peut tre même par dégoùt, qu’importe, elle est partie, partie.
Le thé fume alors je me lève, l’étagère ronronne, elle est en bonne santé, la théière vient moi et me sert une tasse de thé, gout mangue, gout boulon rouillé, quel est ce goùt infect en ma bouche ? Les mets dignes de roi ont goùt de pourri, voila! Je moisis! j’ai choisi l’amour, la vie, mais j’ai brulé mes ailes, choisi le chemin de la lumière, Icare; comme camarade d’infortune, attention, trop haut trop vite, je suis présent aveuglé de noir. De mes yeux de lynx myopes je déchiffre le cadran lunaire, il est l’heure, le magasin ferme dans peu de temps, pourvu que j’y arrive temps, il me faut un sourire absolument, mes pennes deviennent du venin, je ne tiendrai pas la nuit sans un sourire, il m’en faut un, elle est partie, pourvu que j’arrive temps...
| |
|
|
|
|
|
|
|
Autrefois, le temps d'être un autre.
22/10/2006 22:39
Autrefois, le temps d'être un autre, j'ai mangé le coeur encore battant d'un homme encore vivant. Il me demanda mais ce laissa faire, ''pourquoi souhaites tu mon coeur? '' , je lui rétorqua que cela ne le regardait pas. alors, il eut d'abord, un rire, un peu comme un hoquet, puis, il s'allongea, m'offrant son corps, je pris ce qui me tombait sous la main, a disposition, un ouvre boite tombait a pic, je lui ouvrit le ventre, et j'extrai le petit écrin. au moment de le mettre en bouche il s'exclama '' apprécies le au moins '', il n'avait pas fini sa tirade que j'avais déja tous le sang de l'aorte gauche en moi, furieux, il se leva, et dans un geste de mage il me subtilise le bout de viande, et cours se cacher a moitié nu et a moitié mort dans les escaliers de la salle bleue. Le temps d'etre un autre il s'effondra, dans sa solitude, le coeur en bouche, en bas de l'escalier, je pleurais ce soir la, j'étais inconsolable, il avait mangé tout seul mon festin.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le malade
17/11/2006 00:17
Mes croutes de solitude se décollent, ne me serais je pas trompé de route? pourquoi ai je lu tant de livre? pour à présent vivre dans le doute? ne me serais je pas trompé de route? je suis le multicolore au dégradé raté, le '' ca aurai pu, mais ce n'est pas fini '' je suis le pas parfait, le brouillon, le sale, le non achevé, je suis comme personne, je raisonne comme tout le monde, triste ironie, mais je ne m'en plains plus, je suis le malade de mon imagination, d'avance, je suis vaincu
| |
|
|
|
|
|
|
|
Je Suis
06/01/2007 14:05
Je suis un mélancolique en demeure
Je suis l’osmose sexuelle refoulée Je suis un toxicomane potentiel
Je suis le rêveur amnistié Je suis un branleur conditionné Je suis l’artiste de mon malheur
Je suis l’overdose qui m’écoeure Je suis un po te de fond de panier
Je suis l’écrivain périmé
Je suis une bite pour les grosses pouffes Je suis un spasme qui t’étouffe Je suis la vérité renier
Je suis une valeur sans vertu Je suis un silence outrancier
Je suis inca mais y’en n’a plus Je suis une âme remanier
Je suis celui qui voulait plaire
Mais qui n’a pas plu Je suis celui qui voulait y croire Sans l’avoir vu
Je suis celui qui voulait pourfendre les nues Et qui s’est retrouvé sur terre
Assis sur son cul
Je suis celui Je suis celui Je suis celui ...
| |
|
|
|
|